Formation Praticien en médiation animale

Que vous ayez une formation initiale dans le médico-social ou pas, pour pratiquer la médiation animale, vous devrez acquérir des compétences sur les concepts, process et outils de médiation et surtout sur les besoins des animaux de médiation. Il faut donc suivre une formation spécialisée en médiation animale respectueuse du bien-être tant des animaux que des publics bénéficiaires. Il est aussi essentiel d’acquérir une expérience pratique avec les animaux, les techniques de médiation et les spécificités des publics.

Chez Humanimalis, chaque année, des apprenants en formation de médiation par l’animal se découvrent, pendant la formation et surtout pendant le temps de présentiel, des affinités avec des animaux et des publics desquels pourtant ils ne se sentaient pas proches au départ. Leurs compétences et prestations de service en sont élargies et la pérennité de leur activité accrue!

La médiation animale peut se pratiquer…auprès de TOUS! Les lieux de pratique les plus courant vont de la crèche à l’Ehpad en passant par les structures psychiatriques, les ITEP ou Esat, les MAM, dans des services hospitaliers, dans l’environnement pénitentiaire, dans des associations de victimes de violences, dans les écoles ou en milieu  privé pour des séances individuelles dans le cadre de troubles neurodéveloppementaux, de burnout, de dépression…

Que ce soit dans une optique récréative, d’animation ou thérapeutique, les praticiens en médiation par l’animal peuvent intervenir partout.

Le champ des possibles de cette activité est donc très large.

La zoothérapie se pratique auprès de toute personne en souffrance et quelque soit l’origine et les manifestations de cette souffrance (mentale, physique, sociale, traumas, émotionnelle…).

On rencontre donc souvent cette pratique dans des établissements de santé, des maisons de retraite, des centres de réhabilitation, en libéral et parfois à domicile selon les besoins des bénéficiaires.

Le choix de l’animal dépend des affinités du professionnel avec telle ou telle espèce animale et des besoins et des objectifs de la médiation.

La question ici est plus celle du choix de « l’individu » que de l’espèce. En soi tous les animaux peuvent être médiateur (à quelques exceptions près bien sur, je ne crois pas que l’alligator soit le plus adapté et les serpents ne sont plus autorisés).On peut donc la pratiquer avec des chiens, chats, chevaux, lapins, souris, oiseaux, chèvres…..

Il est essentiel de bien évaluer la personnalité, le comportement, la communication, l’affinité avec les humains et leur contact, le niveau de socialisation, les capacités d’adaptation au changement, la tolérance aux manipulations et aux stimuli avant d’introduire un animal en médiation.

L’animal peut être de famille ou de refuge, adulte ou juvénile si on garde en conscience que même si l’éducation et la socialisation vont être faite dans une optique de travail de médiation, ce qui primera sera la personnalité de l’animal et il ne sera peut être pas, adulte, adapté à cette pratique.

Quoi qu’il en soit, la règle d’or à suivre est celle du respect des besoins éthologique de l’espèces et les besoins particuliers de l’individu afin de rester garant du bien-être animal….de celui des bénéficiaires…et de fait du votre….et encore de fait, de votre activité professionnelle.

Pour pratiquer la médiation animale il est nécessaire d’avoir suivi une formation dédiée à cette activité qui inclue des connaissances tant que les publics que sur les outils et bien entendu sur les animaux de médiation.

Cette formation est indispensable quelles que soient les qualifications initiales.

Par exemple un infirmier aura des connaissances médicales  mais aura tout de même besoin d’acquérir de nouvelles compétences pour être capable de construire des séances et protocoles de médiation et surtout être capable de prendre soin des animaux de médiation.

Le salaire d’un praticien en médiation par l’animal varie entre 1 800 et 2 500 euros brut par mois, en fonction de l’expérience et du lieu d’exercice. Un zoothérapeute peut, de part sa formation initiale dans le médico-social, gagner beaucoup plus en associant la médiation à sa pratique.

De plus, il faut bien garder en conscience que les revenus sont en ligne directe avec la qualité des prestations. De fait les recommandations des bénéficiaires et des autres professionnels sont la meilleure des publicités et la garantie d’être reconnu comme un praticien compétent et donc recherché!

Le choix de la formation en médiation est donc crucial : être bien formé pour être un bon professionnel!

En raison de leur capacité à apporter du réconfort et à interagir positivement avec les personnes, les animaux les plus utilisés en zoothérapie ou médiation animale sont les chiens, les chats, les chevaux, les ânes et chèvres, les nouveaux animaux de compagnies comme les lapins, les cochons d’indes, les oiseaux…Chaque professionnel va exercer avec un groupe d’animaux d’espèces différentes avec lesquels il ressent des affinités et qui peuvent couvrir les besoins dans sa pratique de médiation.

La médiation animale offre des bienfaits tels que la réduction de l’anxiété, l’amélioration des compétences sociales, cognitives, motrices, émotionnelles favorisant ainsi le bien-être général et la réhabilitation.

Le champ de la médiation par l’animal comprend trois types de prestations qui peuvent varier selon la demande de la structure ou du bénéficiaire, de sa problématique ou tout simplement du moment de vie et de la séance.

Les trois types sont :

1. Les activités récréatives
2. Les activités à visée d’animation
3. Les activités thérapeutiques

Toutes les activités de médiation animale, de part son essence même via la présence de l’animal, procurent un bienfait et ont donc une vertu thérapeutique.

Cependant, le terme de zoothérapie ou zoothérapeute est réservé aux professionnels ayant une formation initiale dans le médico-social (médecin, infirmier, psychologue, éducateur, aide-médico psychologique, aide-soignant…). La pratique d’activité nommée « thérapeutiques » implique soit qu’elle est effectuée par l’un de ces professionnels soit qu’elle est effectuée en collaboration directe avec l’un deux et généralement dans le cadre d’un projet de soin individualisé.

La zoothérapie n’a pas été inventée par une seule personne, mais son développement moderne est souvent attribué à Boris Levinson, un psychologue américain, dans les années 1960, qui a mis en avant les bienfaits des interactions humaines avec les animaux.